dix-huit mois de recherche-action au sein d’une résidence sociale, artistique et temporaire à Strasbourg

26 ¦ 09 ¦ 2020
Médiations

Vivre ensemble, quelles histoires ?

26 ¦ 09 ¦ 2020 · Médiations Le rôle et le positionnement des résident·e·s
En questionnement Les usages du lieu et la cohabitation entre les résident·e·s
Illustration Aménagement collectif de la terrasse – 18 juin 2020
Auteur·e·s Paul, membre d’Horizome, présent à l’Odylus d’avril 2020 à octobre 2020 · Thomas, membre d'Horizome, référent concierge du projet Odylus d'avril 2019 à octobre 2020 · Yann, H., Hocine, Jérôme, A., résident·e·s de l’Odylus

↘ Afin de transmettre la parole des habitant·e·s de l’Odylus, et de tenter de comprendre leur quotidien et les problématiques auxquelles iels étaient confronté·e·s, des temps de discussions collectives (organisés ou informels) ont été enregistrés avec l’accord des résident·e·s. Ces conversations (avec les résident·e·s, les artistes et les membres des équipes associatives) furent l’occasion d'échanger les points de vue autour de la vie du lieu et de son fonctionnement. Des questions relatives à différents thèmes (le logement temporaire, la cohabitation, le rôle des équipes associatives, les résidences d’artistes…) étaient inscrites sur des cartes qu’il fallait piocher, ce qui permettait d’ouvrir et d’alimenter le dialogue. ↙

Vivre en colocation dans une même chambre

Yann (résident) [lit la question qu’il a pioché] Alors : « Comment as-tu vécu la colocation avec les résidents ici ? » Alors la colocation… Moi je l’ai très bien vécue. J’ai eu beaucoup de chance, parce que j’ai fait beaucoup de colocations, parce que je sors de détention. Donc le principal a été ça, euh… C’est toujours une source de problème la colocation et de toute façon, la cohabitation est une source de problèmes. Alors, comment la gérer selon ses moyens ? Le meilleur moyen de gérer la cohabitation, c’est la payer : « Je t’achète à manger, j’te ramène du tabac, j’t’offre une clope… » etc, etc. Ça c’est le meilleur moyen de la gérer. Mais quand t’as rien, comme moi les quatre derniers mois où j’avais pas une thune, où j’avais pas de RSA, pas d’argent, tapis de chez tapis, faut gérer ça autrement… Et ça, inévitablement c’est source de soucis. Tu vois, pour parler de mon expérience, chaque fin de mois, ça a été un problème. Chaque fin de mois, parce que mon colocataire était en difficulté financière, avait plus de tabac. Le fait de cohabiter avec quelqu’un c’est inévitablement une source de problème quoi. Si tu n’as pas cette possibilité financière, comme j’ai été dans le cas moi, où vraiment j’avais pas d’argent. Parce que j’avais pas de RSA, j’avais rien pendant quatre mois, donc mon colocataire, qui fume, me donnait du tabac «Tiens, Yann.» Quand lui en avait plus, il avait les boules, tu vois ? Il me dit « Putain j’t’ai donné du tabac pendant trois semaines et maintenant j’ai plus rien…» C’est voilà, source de problème. Donc le meilleur truc dans ces cas-là, c’est de se démerder pour trouver dix balles et de lui acheter un paquet de tabac quoi. Et là tout s’arrangeait quoi. Ou lui acheter à manger. Donc de toute façon la cohabitation, est de toute façon source de problème. H. (résident) Ouais c’est sûr ça, même nous les familles… Yann Même avec ta femme… H. Bah oui, c’est toujours comme ça, y’a des jours, ou y’a des moments où y’a des tensions. Paul (Horizome) Après elle est source de problème, pas que non ? Ça pourrait être source aussi de rencontres… Yann Moi personnellement, j’te le dis, avec D., moi si je devais tirer un bilan de la colocation que j’ai eu avec lui, c’est génial. C’est quelqu’un qui a été là tous les matins au réveil. Moi j’ai été là pour lui, il a été là pour moi. C’est quelque chose de…de… Franchement, j’ai eu beaucoup de cohabitations, que j’ai fait quelques années, là, machin… Franchement, rien à dire. Avec D.… Et même lui j’pense il te dira la même chose. Même, s’il y a des jours où, sur un coup de colère machin, voilà. Mais concrètement, ça peut être une rencontre, après tout dépend de l’individu. Tu vois ? Y’a des gens avec qui je ne me verrais pas vivre quoi. Tu vois, ici, je sais qu’il y a des gens, je sais que ça ne passerait pas quoi. Mais, de toute façon la cohabitation, est sujet, dans tous les cas, même avec le meilleur gars du monde, même avec la meilleure intention, c’est source de problème.

H. Y’a pas… Personne n’est parfait en fait, chacun a son problème. Mais après l’humain a besoin de la société, de vivre avec quelqu’un. Parce que moi je ne me vois pas de vivre tout seul, j’peux pas. J’ai besoin des gens, avec qui vivre.

→ transcription de la discussion collective du 11 août 2020

Thomas (Horizome) Comment vous avez vécu la colocation ? Hocine (résident) Bah elle était pleine de surprise ! Jérôme (résident) Ouais on va dire ça comme ça ! Hocine Voilà… Jérôme Y’avait de l’inattendu. Hocine Moi honnêtement elle était bien, après ça a tourné au vinaigre, après j’ai pris l’indépendance ! [rires] Thomas Alors l’indépendance en restant dans la même chambre ? Donc l’indépendance ou chacun fait son… Hocine Exactement. Thomas Chacun sa vie. Hocine À deux avec moi, c’est pas possible, faut vraiment être dans le même état d’esprit que moi. Pourtant j’suis vivable mais j’sais pas, j’sais pas… Le premier c’était D., ça s’est bien passé, le deuxième il est parti, le troisième il parlait tout seul, maintenant il est là au premier. A. (résidente) C’est qui qui parle tout seul ? Hocine Là celui qui était assis là. Ah… Quatre heures du matin il parle tout seul, tous les jours. En plus il travaille. Wow !...

A. Il parle tout seul pendant ses rêves ? Hocine Non ! Réveillé ! Il parle tout seul et il peut parler avec toi, normal. Et il est là à rendre des comptes à j’sais pas qui ! En plus quand tu comprends pas ça te rend encore plus fou… Il parle dans sa langue natale, l’albanais.

Thomas Mais il te parlait à toi ou… Hocine Non ! Thomas Ok, il réfléchissait à voix haute quoi. A. C’est ça que je demande. Hocine Il parle à quelqu’un que je voyais pas. Voilà, tout simplement. Thomas Juste Hocine, ça veut dire quoi « chacun fait sa vie » ? Comment vous vous organisez alors que vous êtes dans la même pièce ? Vous évitez de vous croisez ou… Hocine Non… Thomas Là, maintenant, t’as dit que t’as trouvé la solution un peu… Hocine Bah j’suis seul dans la chambre. Thomas Ah oui, là t’es seul. Hocine Voilà, tout simplement. Thomas C’est ça, t’as pris ton indépendance comme ça. Hocine Bah il reste trois mois, on peut bien me l’accorder. Jérôme Ah demain moi j’veux être seul, j’veux être bien. J’te le dis clair et net. Ça permet de souffler parce que un moment tu peux pas… Vu que chaque personne est unique, t’es pas toujours d’accord avec la personne qui vit avec toi, donc au bout d’un moment ça devient tendu quoi… Après moi j’vivais dans un foyer aussi. Au départ, au foyer, on était huit personnes dans la chambre. Après quatre personnes dans la même chambre, euh voilà quoi… Bon là ça diminue petit à petit. [rires] Mais voilà sur le nombre d’années c’est saoulant quoi…

→ transcription de la discussion collective du 12 août 2020

Les relations de voisinage

H. (résident) Ouais bah ça aussi il faut en parler aussi ouais. C'est un problème. Parce qu'en fait comme y'a aussi des personnes… Y'a les familles et puis après y'a des personnes isolées en fait… qui ont des passés des vécus en fait et… Y'en a qui supportent mal les enfants en fait, le bruit des enfants qui courent et tout ça en fait. On est obligé de vivre en fait mais après eux… C'est un peu compliqué en fait de mettre dans un même sac des familles et puis des personnes en situation un p'tit peu difficlle qui ont besoin de calme et qui ne sont pas habituées à… Si on mettait dans un même étage des enfants, des familles en fait… Ça aussi ça pourrait peut-être arranger des choses. C'est ce que je me dis. Réduire au moins les conflits en fait. Paul (Horizome) Mais tu penses que le premier truc qui fait que ça ne marche pas des fois c'est en tout cas entre les familles et les gens seuls ? H. Oui c'est ça, oui, oui. Parce que nous ça va encore mais y'en a qui aussi, des personnes qui parlent très mal aux enfants et moi ça passe généralement avec moi mais y' a d'autres qui ne supporteraient pas en fait. Que d'autres personnes parlent très mal aux enfants des choses comme ça, c'est… c'est un peu… Paul Ouais ça peut créer des conflits ouais, c'est sûr. → transcription de l'entretien du 5 août 2020 Hocine (résident) C’est comme ma voisine, elle veut pas sortir parler aux gens et elle demande qu’à moi ce qui va se passer… J’ai envie de lui hurler « Mais j’en sais rien ! J’en sais rien ! J’en sais rien ! Même moi j’en sais rien, j’en sais rien… » J’peux que la rassurer en lui disant « Mais vous inquiétez pas ! »

A. (résidente) Ta voisine c’est laquelle ? Hocine C’est la première personne à qui je demande « Vous faisiez quoi le 11 septembre ? » et elle me dit « C’est quoi le 11 septembre ? » J’en croyais pas mes oreilles. Wow, à quel point elle est fermée, vraiment ! Mais je lui ai dit « Vous vivez dans… » Elle sort, elle va se promener pour me faire plaisir. C’est complètement aberrant. Elle est coupée du monde ! L’autre jour elle me dit « J’veux pas connaître les gens d’ici », mais j’lui ai dit : « Comment ils seront les gens ? Ils seront pareils les gens là où vous irez, ils seront pareils. » A. Mais y’a des gens d’ici qui voient les gens ici… Comme si c’était pas des gens, hein… Ils nous voient comme des chiens comme ça. Des animaux quoi, je ne sais pas. Ils te disent pas « bonjour », ils croient que… Parce qu’ils ont du travail, ils peuvent se placer comme ça : [mime un air supérieur]. Mais tous on est les mêmes hein. Hocine Je sais, moi je le sais, c’est pas moi qu’il faut convaincre. Mais elle, elle est vraiment dans sa bulle, elle s’enferme avec sa fille. Et vraiment, comme voisins, c’est des voisins en or. Je les entends pas ! Tu les entends pas !

Jérôme (résident) C’est des fantômes presque. Hocine Ah c’est des… J’lui ai dit, j’lui ai dit, y’en qui vous appellent « la famille fantôme ». En plus elle est super sociable, elle m’a dit qu’elle a pratiqué la médecine autrefois en Russie, tu vois ? A. Toi tu es au quatrième ou au troisième ? Hocine Au troisième. C’est pour ça, l’autre fois, j’la vois qui fait le ménage dans le balcon, j’lui ai dit « Madame, vous m’avez dit que n’aimiez pas faire le ménage dans le couloir ? » Non, en fait elle me dit « Je veux pas me rabaisser à ça. » Écoute, c’est honnête, c’est honnête. Jérôme Oui. Thomas (Horizome) Pour vous le ménage, devoir gérer et auto-gérer le ménage c’est rabaissant ? Hocine Pas pour moi, non, pas pour moi, pas pour moi. Jérôme Pour moi non plus. Thomas Ok, et la colocation ou le voisinage c’est vrai que ça aussi c’est intéressant de voir aussi un peu comment, avec autant de personnes différentes, comment ça s’est passé vos rencontres ? Hocine Eh bien… Jérôme Y’a du bon, y’a du mauvais aussi. Hocine Voilà. Jérôme Y’a les deux de chaque. A. Oui y’a du bon et du mauvais. Pendant le ramadan, pendant le manger entre nous, on partage. Tu fais quelque chose de bien si tu donnes à ton voisin, et c’est ça… C’est ça la vie. Si tu meurs, il demande à ton voisin, il demande pas à ta famille, tu vois ? Chez nous l’Islam, quand tu vas mourir, Il te demande comment tu t’es comporté avec ton voisin. Il te demande pas avec ta famille. Il te demande comment ça s’est passé avec tes voisins. Si tu es méchant, c’est pas bien. Le voisin s’il est méchant, toi tu seras sympa avec lui. Ça c’est un principe chez nous les musulmans. Hocine Ici le problème c’est qu’lis ont laissé des clans se former. Voilà. Ils n’auraient pas dû laisser ça. Ça veut dire les tchétchènes ils restent ensemble, pour les arabes, y’en a pas trop, on est deux-trois… Les français, pures souches, natifs, bah ils restent entre eux, faut dire c’qui est. Jérôme Bah pourtant moi j’parle bien à des tchétchènes, y’a pas de… Hocine Oui je sais, j’te connais depuis longtemps, je sais, t’as pas à te justifier Jérôme. Jérôme Voilà. A. Moi je vois des gens qui voient mal les autres gens ici. Pourquoi ils habitent ici ? Ils ont qu’à chercher leur maison. Ça c’est pour les gens pauvres comme ça. Paul (Horizome) Tu parles des gens méprisants qui disent pas « bonjour » ? A. Oui c’est ça. Et pourquoi tu veux habiter avec des gens comme ça ? Jérôme Ouais des personnes hautaines où tu vois qui… Hocine Oui c’est vrai. Eh bien, ça s’applique à une personne pour moi ici. Y’a une personne ici, elle aime pas les autres communautés. Bah écoute j’ai envie de lui dire « Déménage, si t’arrives pas à vivre avec d’autres nationalités en paix, bah faut déménager tout simplement. »

A. Oui. Hocine Voilà ! A. Ici, en France, c’est pas comme en Afrique. En Afrique, tu vas trouver ton petit appartement comme ça, avec les murs. Mais ici en France, tout ça c’est des immeubles comme les armoires et les tiroirs ! [rires]

Hocine Ouais mais… L’Afrique et la France c’est pas pareil ! [rires] A. Oui c’est ça ! Tu tires comme ça tu vas trouver des gens, tu tires comme ça tu vas trouver d’autres gens ! C’est ça l’appartement des français, faut combler l’armoire. C’est ça, tu es obligé de supporter les voisins. Hocine Partout, oui. → transcription de la discussion collective du 12 août 2020

Cohabiter, partager des espaces communs

A. (résidente) Pendant le confinement, ils ont cassé l’armoire, ils ont volé les casseroles. Thomas (Horizome) Pendant le confinement ils ont cassé l’armoire ? A. Oui ils ont cassé l’armoire de la cuisine, ils ont tout volé. Thomas Mais t’avais un placard dans la cuisine fermé ? A. Oui ! J’ai demandé à Monsieur R., le jour où je suis venue. Moi je lui ai dit que je ne pouvais pas garder les oignons et l’ail, tout ça dans ma chambre. Je ne peux pas supporter l’odeur. « Tu peux me faire une clef dans la cuisine, parmi l’armoire ? J’aimerais y mettre ces affaires. » Et je les mettais, pendant le confinement il y a quelqu’un qui est venu, qui l’a cassé, il a pris ma boîte pour le sel, les oignons, il a pris les casseroles, tout. Tout, tout, tout… Hocine (résident) Ah mais y’a plein de vols comme ça, ça a commencé depuis le début, les cafetières, les bouilloires !

Jérôme (résident) Rien que la dernière fois, j’ai ramené la cafetière, je l’ai lavé. Une journée ! Hocine Mais le pire c’est qu’elles sont là dans le bâtiment ! Jérôme Bah oui ! C’est ça. Les gens ils les prennent, ils les mettent dans leur chambre et voilà… Moi j’ai la mienne aussi qui a disparu en même temps. Paul (Horizome) Les chambres elles sont fermées ? Jérôme Oui mais moi je l’avais laissé à la cuisine tu vois ? Parce que des fois quand tu laves tu laisses à égoutter… Et ouais, y’a plein de trucs. A. Nous parfois quand on prépare dans la cuisine, avec de l’huile comme ça, chaude, tu ne peux pas porter dans la chambre. Tu vas laisser la poêle dans la cuisine pour que ça refroidisse un peu et après tu la laves et tu ranges. Et entre le temps que tu laves et que tu poses là-bas… Hocine J’avoue qu’au troisième… A. Même votre cuisine, ils font tous ça ! Hocine Non… Chez nous on laisse, viens au couloir, on laisse la porte ouverte. Moi j’vais jusqu’au bout et j’laisse la porte ouverte. Jérôme Ouais, pareil. A. Au quatrième ? Hocine Troisième. Y’a jamais eu de vol, j’laisse la porte ouverte. Jérôme Si y’a que à la cuisine, mais sinon moi j’men fous… Hocine C’est pas que je m’en fous, mais je fais confiance. J’veux qu’il y ait ce climat de confiance et il y ait. Y’a pas de vol, ça va. → transcription de la discussion collective du 12 août 2020

Hocine (résident) Bah vendredi on vient nettoyer chez vous. A. (résidente) Hein ? Hocine T’es même pas au courant. A. Non. Hocine C’est grave. A. On nettoie quoi ? Hocine Tout le couloir. A. Tout le couloir ? Les gens qui sont hébergés là pourquoi ils ne nettoient pas ?

Hocine Bah c’est pas mes voisins, j’leur demanderais moi. A. Ils m’énervent beaucoup. Si moi je suis responsable ici, là… Jérôme (résident) Oh le deuxième c’est une tuerie. A. Hein ? Jérôme Tu verrais la cuisine du deuxième… Hocine C’est dégueulasse ! Jérôme Le deuxième, c’est horrible. A. Ici là, chaque jour, je nettoie moi la cuisine et tu sais, y’a quelqu’un qui est nouveau ici. Il vient avec le petit mouchoir là, Cleanex… Il nettoie, il nettoie, comme moi j’ai dû nettoyer. Et il pose le… [rires]

Thomas Et il laisse ? A. Et il laisse le mouchoir comme ça ! Deux fois, trois fois, je l’ai vu comme ça et il va rester… Et après j’ai arrêté le type là. Je lui ai dit « Écoute, nous ici on se connaît entre nous, et on sait que si quelqu’un il est nouveau, ne fait pas quelque chose, on le connait », tu vois ? Y’a quelqu’un qui fait ça, si c’est ton voisin il faut lui dire. Paul (Horizome) Comment elle se passe la cohabitation avec les gens ici du coup ? A. Ici y’a des gens méchants, y’a des gens sympas, mais beaucoup, la majorité c’est des gens sympas… C’est des gens biens.

Hocine Ouais je partage cet avis. A. C’est quelques-uns, une personne, deux personnes seulement. Sinon, tous ici, la plupart des gens, ils sont biens, ils te disent « bonjour »… C’est important dans la vie ! → transcription de la discussion collective du 12 août 2020